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NOUVELLES

MOMENTA | Biennale de l’image. De quoi l’image est-elle le nom?

Pascal Grandmaison

THE NEUTRALITY ESCAPE 2008Video projection 25', 11 min. PASCAL GRANDMAISON ©

THE NEUTRALITY ESCAPE 2008

Video projection 25', 11 min. PASCAL GRANDMAISON ©

Aujourd’hui, les images captent le monde à tous moments. Mais que disent-elles désormais ? Sont-elles la capture objective du monde à un instant T ? Que sont devenus ces marqueurs de réalité ?

MOMENTA 2017 examine la notion de pièce à conviction de l’image fixe et en mouvement sous ses aspects les plus variés, mettant en doute son statut comme témoin du réel et s’intéressant aux caractères fantasmé et sublimé de celui-ci. Les 38 artistes réunis dans la biennale nous invitent à ne pas accepter sans critique le témoignage de l’image.

Leur art n’a pas pour projet esthétique de représenter le monde, mais plutôt d’intercéder entre l’état des choses et leurs interprétations possibles. Ces artistes sont davantage des « lanceurs d’alerte » et ils préfèrent la transfiguration à la réplication. Ils sont attachés à produire de la différenciation par le truchement d’allégories. Leurs images parlent du monde de diverses manières, mais elles s’échappent systématiquement du réel.

Les 23 artistes présentés à VOX, centre de l’image contemporaine et à la Galerie de l’UQAM – qui forment le quartier général de l’événement – explorent et interrogent la frontière poreuse entre réalité et imaginaire à travers des enjeux complexes tels que l’identité, le territoire, l’histoire et le temps.

 

Artistes présentés à VOX

 

Mircea Cantor (Roumanie) mêle les notions d’inscription permanente et d’effacement, de manière à évoquer les multiples empreintes éphémères que nous laissons derrière nous.

Dans ses photographies, Samuel Fosso (Cameroun) livre des messages politiques en détournant l’exercice de l’autoportrait.

LaToya Ruby Frazier (États-Unis) brouille la frontière entre autoportrait et documentaire social. (Le travail de cette artiste est également exposé à la Galerie de l’UQAM.)

Pascal Grandmaison (Canada) jette sur les technologies d’autrefois un regard analytique très précis qui interroge la quête de vérité même, poursuivie par les cinéastes au moyen de leurs outils.

Terrance Houle (Canada) révèle les incongruités et les stéréotypes entourant les rapports à l’altérité dans les sociétés postcoloniales. (Le travail de cet artiste est également exposé à la Galerie de l’UQAM.)

En dotant une photographie d’époque d’une bande son, Frédéric Lavoie (Canada) procure au document d’archives une dimension fictionnelle.

Les photographies de Hanna Liden (Suède) sont autant d’indices de la sous-culture des centres-villes, évoquant à la fois des rituels païens et des psychodrames contemporains.

Moshe Ninio (Israël) superpose deux clichés d’un lieu chargé d’histoire, ce qui fait surgir un spectre inopiné au centre de l’image obtenue. Il s’agit de la première exposition de l’artiste au Canada.

J.D. ’Okhai Ojeikere (Nigeria) préserve une partie de la mémoire ethnographique et culturelle de son pays en générant un inventaire de près de mille coiffures réalisées par les femmes nigérianes.

Les oeuvres de Joshua Petherick (Australie) éloignent l’image de son cadre traditionnel pour en faire un objet-sculpture, dans lequel les effets de numérisation sont constitutifs. (Le travail de cet artiste est également exposé à la Galerie de l’UQAM.)

Kim Waldron (Canada) documente la création de sa nouvelle société off-shore basée à Hong Kong, poursuivant une recherche sur les dynamiques de pouvoir.

Liu Yue (Chine) remet en question notre perception du monde en montrant la banalité du quotidien, de sorte à en dévoiler le côté magique.